Dans Nouvelles de Chrétienté : le réalisme surnaturel de Mgr Lefebvre

Source: FSSPX Actualités

Le dernier numéro de Nouvelles de Chrétienté (n° 184, juillet-août 2020) propose la transcription d’une conférence de l’abbé Alain Lorans donnée au XVe congrès du Courrier de Rome, tenu à Paris le 18 janvier 2020, sur le thème « Y a-t-il aujourd’hui un risque de schisme dans l’Église ? »

La conclusion de cette conférence, intitulée « De l’Amazonie à Vatican II en passant par Abou Dabi », souligne le réalisme surnaturel de Mgr Marcel Lefebvre, dès la fondation de la Fraternité Saint-Pie X en 1970.

L’éditorial montre la profonde justesse de ce réalisme, 50 ans après : « Suffit-il de disserter sur la crise et d’en disséquer les causes ? Mgr Lefebvre ne s’en est pas contenté : il a fondé Ecône, non un cercle de penseurs, mais un séminaire pour former des pasteurs.

« Un an après l’instauration de la nouvelle messe (1969) et cinq ans après la clôture du Concile (1965), la Fraternité Saint-Pie X fut une réponse non pas théorique, mais concrète à la crise. Mgr Lefebvre demandait qu’on lui laisse “faire l’expérience de la Tradition”, afin qu’on puisse “juger l’arbre à ses fruits” (Mt 12, 33) : l’arbre traditionnel et l’arbre conciliaire. En 1976, Rome lui a injustement retiré l’autorisation canonique de faire cette expérience, mais elle s’est faite quand même. Et elle dure depuis 50 ans.

« On doit certes critiquer les réformes promues par Vatican II et argumenter contre les effets délétères de l’œcuménisme, de la nouvelle messe…, mais il faut savoir que ces critiques et ces arguments seront absorbés par le pluralisme conciliaire, étouffés comme dans un édredon de plumes. (…)

« Seule la réalité des faits objectifs est convaincante : combien de séminaires, de prieurés et d’écoles, face à la chimère conciliaire désormais condamnée à gérer la pénurie des fidèles et la raréfaction des vocations. Contra factum non fit argumentum ; contre les faits, il n’y a pas de raisonnement idéologique qui tienne. »

Ce numéro contient également un remarquable reportage photographique sur la première messe d’un jeune prêtre, présentée ainsi : « Au lendemain de son ordination, le jeune prêtre célèbre sa première messe, assisté d’un prêtre plus âgé. Au cours de la cérémonie, il donne pour la première fois la communion à ses parents qui lui ont transmis la foi ; puis il les bénit leur imposant ses mains consacrées et les leur donnant à baiser. C’est un moment indicible qui marque profondément tous les assistants. »

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