Né en 1906, à Bic, petit village situé près de Rimouski, Marie-Joseph est le cadet d’une famille de 13 enfants. Il aime passionnément les études et la lecture. Doué d’une intelligence vive et supérieure, Marie-Joseph se consacre au Bon Dieu, devient jésuite et demeure pendant 58 ans dans la Compagnie de Jésus fondée par saint Ignace. Homme profondément cultivé et illustre défenseur de l’Église catholique, il exerce le professorat, pendant plusieurs années, dans les célèbres Collèges classiques des Jésuites à Montréal : Collège Saint-Ignace et Collège Brébeuf.
Il assume la direction de la revue « Relations » pendant de nombreuses années. Cette publication est connue mondialement et s’intéresse à la culture, à la langue française, aux arts, à l’éducation, au développement des facultés supérieures de l’homme et surtout à la promotion et à la défense de l’Église catholique. Le Père d’Anjou défend la morale catholique avec de nombreux jésuites et de réputés savants laïques. Dieu premier servi, telle est sa force.
Le Père Marie-Joseph d’Anjou collabore également dans plusieurs journaux du Québec. Il demeure fidèle et sévère sur la doctrine catholique. Il ne tolère pas les demi-mesures. Excellent prédicateur de retraite, il excelle toujours à faire connaître les exercices de saint Ignace. Que de personnes ont retrouvé ou affermi leur foi après les prédications du Père d’Anjou!
Avec sa grande clairvoyance, son expérience du combat et sa profonde vie intérieure, le Père d'Anjou comprit rapidement que quelque chose de grave se passait dans l'Église d'après Vatican II, après 1965. La réforme liturgique le voit aux aguets, et, vigile bien éveillé, il sonne l'alarme, il montre comment les les fondements de la foi sont touchés par l'incendie conciliaire. Il sera un des piliers de l'œuvre des Triduums (1973-1975, cf. La Tradition au Québec) qui cherche à éveiller les Québécois endormis pendant que l'ennemi moderniste sème son ivraie. Il ne cessera d'écrire sur tous les fronts (Le Doctrinaire, Le Soleil, etc.) qu'il faut garder saintement le dépôt de la foi et la sainte messe romaine, codifiée par le grand pape Saint Pie V. Délicatesse de la Providence, ce sera le jour de ce grand saint que le Divin Maître viendra lui demander compte de son administration.
(Extrait de la revue La Tradition au Québec au fil des ans, numéro 6 - août 2014)
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