Comment favoriser les vocations sacerdotales dans nos familles ? (2)

Source: District of Canada

Le Beau Dieu de Saint-Flour (Cantal - France)

Que l'enfant puisse confier à un prêtre cet appel divin qu'il a pu percevoir.

Quand il s’agit d’affaire importante, il ne faut pas se contenter de réfléchir seul, mais il est bon de demander conseil. Car on ne voit pas toujours très clair sur soi-même ; on manque parfois d’objectivité… 

Bien sûr la décision n’est pas encore définitive à cet âge, et de plus l’accomplissement d’un tel projet dépendra de beaucoup d’autres facteurs qui ne sont pas encore prévisibles ; mais le fait de confier à un prêtre que l’enfant admire, ou à son confesseur habituel ce projet entrevu lors d’une prière devant le Saint-Sacrement ou en assistant à la Messe ou autres encore… ne pourra être que bénéfique. Ce sera l’occasion de confier d’une certaine manière ce projet à l’Église ; cela peut aider à bien comprendre que ce ne sera pas un projet purement personnel ; ce sera également une manière de renforcer cet appel, de  l' « objectiviser » en le soumettant au jugement  d’un prêtre qui connaît l’enfant, ses défauts et qualités ; cela peut aider aussi à avoir un certain détachement personnel à ce projet, de manière à être prêt à y renoncer si un empêchement majeur se présentait.

Seulement pour cela, il faut que l’enfant ait une bonne idée du prêtre : que celui-ci ne soit donc pas sans cesse dénigré dans les conversations en famille ; il est nécessaire que l’enfant perçoive qu’il y a une collaboration étroite entre ses parents et le prêtre référent ; que l’enfant ait ainsi confiance en son confesseur, et qu’il puisse alors lui confier ses aspirations les plus profondes.

(à suivre)

Abbé François-Régis de Bonnafos