Regardez la Messe chantée du dimanche du Bon Pasteur - Saint-Césaire - 9h30 (HAE)

Source: District of Canada

Messe chantée du dimanche du Bon Pasteur à Saint-Césaire

Deux semaines après la fête de Pâques, l’Eglise chante la miséricorde du Seigneur en fêtant son divin Chef, le bon Pasteur qui donne sa vie pour ses brebis.

L’Incarnation avait pour but de venir sauver ce qu’Adam avait perdu. Elle est donc rédemptrice quant à sa fin et quant aux moyens que le Sauveur a pris pour racheter les âmes. Saint Pierre, que Jésus ressuscité a constitué chef et Pasteur de son Eglise, explique dans l’épître de la messe que le Christ est le Pasteur de nos âmes qui étaient comme des brebis errantes. C’est Lui, vrai Dieu et vrai homme, qui est venu donner sa vie pour elles et les regrouper en un seul troupeau :

« Il a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché nous vivions pour la justice, et ce sont ses plaies qui vous ont guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes, mais maintenant vous êtes revenus au pasteur et à l’évêque de vos âmes. » (1 Pi. 2, 24-25)

L’évangile est celui de la parabole du Bon Pasteur, qui défend ses brebis contre les attaques du loup et les préserve de la mort. Il est la voix fidèle du Père ; il connaît chaque âme en particulier ; il donne sa vie pour ses brebis :

« J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là aussi, il faut que je les amène, et elles écouteront ma voix, et il n’y aura qu’un seul troupeau et un seul pasteur. » (Jn 10, 16)

Pour attirer les âmes à Lui, le Bon Pasteur est monté sur le bois de la Croix. C’est là qu’il s’offre en hostie pure et sans tache et qu’il apporte le salut dans son oblation sacrée. Il nous mérite d’obtenir la grâce d’une nouvelle vie.

Aujourd’hui encore, c’est par le ministère des prêtres que Notre Seigneur Jésus-Christ applique les mérites infinis de son Sacrifice pour la sanctification des âmes. C’est à l’autel que ses ministres réalisent l’acte parfait du culte divin et conduisent les brebis à leur Pasteur, qui les nourrit de son Corps et de son Sang.

Plus que jamais, l’Eglise a besoin de nombreux ouvriers que le Maître envoie à sa moisson.

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