Lettre aux amis et bienfaiteurs - septembre 2021 : « D'un océan à l'autre »

Dans la lettre de ce mois-ci, j'aimerais vous présenter quelques nouvelles de nos sept prieurés à travers le pays où vingt-quatre prêtres, quatre frères et cinq sœurs oblates forment la communauté des membres de la Fraternité Saint-Pie X, dévoués à la préservation de la messe, au sacerdoce et au salut des âmes. 

Chers amis et bienfaiteurs,

Cet été, nous accueillons M. l'abbé Lawrence Barrett (dont les parents sont paroissiens à Calgary) au prieuré de Saint-Raphaël à Winnipeg, comme prêtre supplémentaire pour faire face à l'apostolat sur un territoire très étendu. Le Frère Jonathan Mary du Kentucky s'ajoute comme second frère à l'Académie Our Lady of Mount Carmel à New Hamburg, Ontario, et Sœur Maria Victoria se joindra à notre communauté au Prieuré Sainte Famille à Lévis, Québec. 

L'année dernière, deux Canadiennes ont pris le voile. À Browerville, au Minnesota, Mlle Lace Korte, de la Saskatchewan, est devenue Sœur Mary Edmund des Sœurs de la Fraternité, le dimanche In Albis (1er dimanche après Pâques) ; et à Bella Italia, Mlle Gessica Arendoque, de Wellesley, en Ontario, a pris le voile des Sœurs Consolatrices, le jour de la fête du Sacré-Cœur de Jésus. Prions pour leur persévérance, ainsi que pour celle de nos deux séminaristes, M. Pierre Morin, du Québec, qui entre dans son année de sous-diaconat en Suisse, et M. Eric Watt, d'Edmonton, qui entre dans sa troisième année de séminaire en Virginie. Il y sera rejoint, en octobre, par Craig MacFarland, de Calgary, et Michael Goody, de Langley, de la Colombie-Britannique. Seigneur, donnez-nous beaucoup de saints prêtres ! 

Grâce à Dieu, j'ai pu visiter tous les prieurés du Canada cette année, et j'ai pu constater sur place, le travail dévoué de vos prêtres et de tant d'entre vous, fidèles catholiques qui entendez préserver la perle de grand prix qu'est la foi catholique. Nous espérons qu'un évêque pourra bientôt nous rendre visite. Prions pour cette intention.

Ici, à la Maison du District, cinq prêtres et trois sœurs oblates s'occupent de l'apostolat des retraites et des chapelles de Saint-Césaire, Montréal, Sherbrooke, Notre-Dame des Bois et Ottawa. Comme cela semble être le cas dans le monde entier, de plus en plus de catholiques assistent à la Messe de toujours et voient leur âme nourrie de la Foi immuable et des sacrements. 

Bien que le gouvernement du Québec semble jongler avec des règles variables selon le type d'activités autorisées, l'ajout de messes supplémentaires et, au besoin, de messes en semaine a permis à tous d'assister à la messe ou de recevoir les sacrements au moins une fois toutes les deux semaines. 

Le Prieuré du Centre St-Joseph a confié aux soins de M. l'Abbé Pfluger les missions dans les Provinces Maritimes. Mais, les mesures draconiennes gouvernementales, depuis le début de la pandémie en mars 2020, n'ont pas permis à notre abbé de visiter nos fidèles plus de deux fois jusqu'à maintenant.

Prions aussi les uns pour les autres, en ce temps où Dieu nous demande beaucoup de patience, de prudence et surtout une indéfectible fidélité à la Vérité.

Sincèrement vôtre dans le Christ,

M. l'abbé David Sherry, Supérieur du District et Prieur de Saint-Césaire, Québec


Lévis, Québec

Le Prieuré Sainte-Famille, situé à Lévis, compte trois prêtres, un frère et une (bientôt deux) religieuse oblate pour environ quatre-cents fidèles, principalement des jeunes familles. Un bon nombre de ces fidèles s’est établi ici parce que le Prieuré comporte une école catholique, la seule école catholique digne de ce nom du Québec. 

Depuis plus d’un an, les activités au Prieuré furent bousculées par la crise sanitaire. L’assistance aux messes fut parfois réduite, voir même interdite à certains moments. La réception des sacrements était difficile. Loin de se tourner les pouces, la Milice de Marie Immaculée du Prieuré a organisé plusieurs chapelets publics devant le Parlement, pour protester contre la disproportion des mesures et demander la protection du Ciel. À un certain moment, par exemple, les cinémas avaient le droit d’accueillir 250 personnes, tandis que les églises, elles, étaient limitées à 10 personnes. Devant cette situation, il y a eu plusieurs belles interventions de la part de nos prêtres et de nos laïcs. Aussi, nombreux ont été les nouveaux visages dans nos chapelles de Lévis et de Shawinigan, au cours de ces derniers mois. Les fidèles avaient soif des sacrements et leurs églises étaient fermées. Ce qui fait que plusieurs fidèles restèrent après avoir découvert la Tradition.

Au printemps, nous avons pu célébrer la messe à l'extérieur sur notre terrain de soccer, pour pouvoir accueillir plus de personnes. Des volontaires courageux ont monté une « cathédrale en plein air », plusieurs dimanches de suite. La Solennité de la Fête-Dieu fut un bel hommage au Saint Sacrement, avec messe en plein air et procession jusqu’au Calvaire avoisinant. 

Grâce à la Providence et à Notre Dame du Cap, l’École Sainte-Famille a pu fonctionner à peu près normalement pendant l’année scolaire 2020/2021. M. l’abbé d’Abbadie, nouveau directeur depuis août 2020, a promis en début d’année un pèlerinage au Sanctuaire du Cap si les cours n’étaient pas interrompus pendant l’année, pèlerinage qu’ont effectué les élèves du secondaire avec Monsieur le Directeur, le 31 mai.

La fin de l’année a été marqué par une messe d’action de grâces célébrée par Monsieur le Supérieur du District, suivie de quelques représentations des différentes classes et de la cérémonie de remise des prix dans le beau parc du Prieuré en présence des parents. 

Pendant l’été, nous effectuons quelques rénovations pour entretenir les lieux afin de pouvoir accueillir 120 élèves à l’automne (une croissance de 50% par rapport à l’année dernière !). Des travaux de grande envergure s’imposent dans les prochains mois pour remettre le bâtiment et les installations en valeur et en meilleur état.

Enfin, le 24 juillet, a eu lieu le traditionnel pèlerinage à Sainte Anne de Beaupré. Que la bonne Sainte continue de protéger cette œuvre de Tradition au Québec !

M. l’abbé Joseph Stannus, Prieur


Toronto, Ontario

Comme partout ailleurs, nos prêtres ont dû trouver des moyens ingénieux pour s'adapter aux restrictions gouvernementales, liées à la pandémie de Covid-19.  Par exemple, des systèmes de réservation en ligne ont été mis en place, tant pour l'assistance aux messes que pour les rendez-vous de confession et de communion. Nos messes à Toronto ont été diffusées en direct à tous les jours depuis le début de la pandémie de Covid-19. À partir du mois de juin, l'assistance à la messe quotidienne à Etobicoke a considérablement augmenté.  Nous avons maintenant entre 20 et 50 âmes qui assistent à la messe quotidienne du matin.  Un bon nombre de ces nouveaux fidèles sont des Polonais, qui avaient l'habitude d'assister à une messe diocésaine en latin, qui a été récemment interdite.

Dans toutes nos chapelles, nous avons dû multiplier le nombre de messes dominicales, pour donner plus de chances aux fidèles d'y assister, malgré les restrictions gouvernementales.  L'automne dernier et pendant l'hiver, nous avons pu offrir cinq messes le dimanche à Toronto, trois à Orillia et deux à St. Catharines. 

Cependant, la multiplication des messes ne suffisait pas à répondre à toutes les demandes à Toronto, en raison des sévères restrictions gouvernementales.  Le besoin d'installations plus grandes devenait donc urgent.  Alors, le bon Dieu a répondu à nos prières en nous donnant accès à une grande église pouvant accueillir mille personnes, la "cathédrale de la Transfiguration" à Markham.  Nous louons cette église privée depuis la mi-juin.  Cet impressionnant édifice situé à Markham, une banlieue au nord de Toronto, est riche en histoires locales. Alors qu'il était en construction, il a été béni par le pape Jean-Paul II lors de sa tournée pancanadienne en septembre 1984. Le magnat canadien de l'industrie minière Stephen Roman, fondateur de la compagnie Denison Mines, a fait construire cette "cathédrale" de rite catholique byzantin sur son propre terrain et avec son propre argent. Mais, après la mort de M. Roman, il y a eu une dispute concernant la propriété de ce bâtiment et la cathédrale est demeuré inoccupée pendant près de dix ans. Construite selon le style byzantin, elle est décorée de belles mosaïques, dont la plus impressionnante est une représentation de la Mère de Dieu, Theotokos, que l'on peut admirer dans le sanctuaire.  Chaque dimanche, après avoir célébré deux messes matinales dans notre église d'Etobicoke, l'un de nos prêtres se rend à Markham, pour célébrer la messe à 17h00 devant une foule de 175 fidèles.  Le 15 août qui, cette année, tombe un dimanche, nous avons offert une Grand-Messe solennelle avec procession mariale à la cathédrale de la Transfiguration.  Notre paroisse de Toronto/Markham rassemble maintenant plus de 300 fidèles.

La fréquentation de l'église des Saints Martyrs Canadiens à Orillia a plus que doublé depuis le début des restrictions du covid-19.  Notre petite église est cependant trop petite pour accueillir les 140 fidèles qui veulent venir à la messe.  Pour l'instant, quand la température le permet, nous avons une messe à l'extérieur tous les dimanches. St. Catharines a également connu une croissance depuis le covid.  Environ 100 fidèles y viennent chaque dimanche. En raison de l'augmentation à Orillia, nous avons dû déplacer la messe de Sudbury en semaine.

M. l'abbé Dominique Boulet, Prieur


New Hamburg, Ontario

L'Année de Notre Seigneur 2021 était à peine entamée que la cavalcade des élèves retournant à l'école a redonné vie aux locaux de l'Académie. Un certain nombre de courageux étudiants internationaux avaient passé le temps de Noël au Canada, pour s'assurer que leurs études ne soient pas interrompues, montrant ainsi la détermination inébranlable de notre personnel et de nos étudiants à poursuivre une formation catholique de qualité.

L'arrivée, le 12 janvier, de notre troisième prêtre tant attendu, le Père Michel Rion, originaire de Suisse, a aussi relevé les esprits. Cependant, ces joies ont rapidement été accompagnées de lourdes croix. Un jeune étudiant, Moïse Arendoque, est décédé subitement le jour de la fête de Saint Joseph, après avoir reçu la Sainte Communion et les derniers sacrements. Le Supérieur du District a présidé la messe de requiem, l'absolution et l'enterrement. Puis, le 15 avril, Dieu a rappelé à Lui M. Dominique Rion, père de notre prêtre suisse, vers la récompense éternelle. Que Dieu lui accorde le repos éternel.

Au cours de la Semaine Sainte, les cérémonies du Triduum pascal ont été célébrées en deux endroits à New Hamburg afin de permettre au plus grand nombre de catholiques d'y assister. Les forces de l'ordre, envoyées par les pharisiens modernes pour interrompre la Vigile Pascale à l'église Saint-Pierre, jugée dangereuse, ont réussi, tout comme les premiers gardes du Sépulcre de Notre Seigneur, à perturber la joie de Pâques, qui a été malgré tout embellie cette nuit-là par la céleste Messe à trois voix de William Byrd.

À la fête de l'Ascension, les garçons de l'Académie Notre Dame du Mont Carmel ont fièrement proclamé leur foi en Dieu et leur dévotion à sa Sainte Mère, en se rendant dans la capitale nationale, portant la statue de Notre Dame en chantant le rosaire publiquement, sur la Colline du Parlement, en réparation des terribles crimes publics commis en notre pays.

Pour la deuxième année consécutive, la paroisse a organisé la dévotion des "Quarante Heures", qui s'est terminée cette année le jour de la Fête-Dieu. Nos prières, pour mettre fin à l'injuste interdiction d'assister à la messe en public, ont été exaucées à peine une semaine plus tard, le 11 juin, fête du Sacré-Cœur, et le dimanche suivant, nos paroissiens et nos garçons se sont réunis sur le terrain de l'Académie pour la première messe publique chantée depuis des mois. Ce jour-là, onze garçons et filles se sont approchés pour la première fois de la Table de communion pour recevoir le Pain des Anges. Plus tard dans l'après-midi, la vigoureuse équipe de soccer de la paroisse a défié les élèves de l'Académie, qui sont néanmoins sortis victorieux, après un affrontement intense.

Quelques jours plus tard, sous un ciel d'azur, six jeunes hommes prometteurs ont reçu leur diplôme avec mention de notre Académie, marquant ainsi la conclusion de la 13e année académique de l'Académie Notre-Dame du Mont Carmel, menée à bien, contre vents et marées, grâce à la protection maternelle de Notre-Dame.

M. l'abbé Marcel Stannus, Prieur


Winnipeg, Manitoba

Bien que le Prieuré de Winnipeg ait fait l'objet de nombreuses restrictions à degrés variables de la part du gouvernement, allant d'une fermeture complète à une assistance d'environ 40 fidèles lors d'une messe, l'année a été calme, bien qu'occupée par la nécessité d'offrir 3 messes le dimanche, et de rester en contact avec de nombreux fidèles pour organiser des rendez-vous pour la confession et la communion, soit le dimanche après la messe ou pendant la semaine.

Il n'y a pas eu de dimanche "normal" au Prieuré depuis mars 2020. Cette année calme a toutefois permis la célébration de deux mariages à Winnipeg. Le premier au début du mois de février, sous la restriction de seulement 10 personnes autorisées. Magdalen Hammerling et Anthony Fetsch ont échangé leurs vœux à l'église Notre Dame du Rosaire.  Le second mariage de Rosalyn Procca et Jonah Bobay a également eu lieu à la même église, le 22 mai, sous les mêmes restrictions.

À la fin du mois de mai, Anne Fetsch, avec l'aide de ses parents, de ses frères et de ses sœurs, ont organisé un pèlerinage près de Saskatoon, SK, le 29 mai. Le Père Gerspacher accompagnait 30 pèlerins pour une marche de 16,5 km jusqu'au sanctuaire de Notre Dame des Douleurs, à Cudworth, SK. Un fort vent nous a fait avancer à un rythme soutenu tout en chantant le chapelet, des hymnes et des prières, avec une pause tous les 4 km.  Arrivé au Sanctuaire, notre destination finale, nous avons fait le Chemin de Croix, seule vestige restant depuis la démolition de l'église, jugée instable.

Les prêtres du Prieuré sont fort occupés par les missions de l'Ontario ou de la Saskatchewan, où les restrictions du Covid sont toutefois moins lourdes et où nous pouvons avoir des messes chantées et des rassemblements presque normaux. À Dryden, ON, qui reçoit la visite de prêtres deux fois par mois, nous avons été heureux de recevoir un récent converti, se préparant au mariage, après avoir reçu le baptême et la confirmation du Père Gerspacher. 

M. l'abbé Loren Gerspacher, Prieur


Calgary, Alberta

La SSPX prend soin de près de 1000 âmes en Alberta. Comme dans le reste du monde, la crise mondiale a fait en sorte qu'il n'y a jamais eu de moments ennuyeux, alors que nous nous occupions de ceux qui nous ont été confiés.  L'Alberta, étant une province conservatrice, s'en est un peu mieux sortie pendant la majeure partie de l'année, mais au printemps 2021, la province a été contrainte à un verrouillage très sévère et la Cour de la Reine a signé une injonction autorisant l'arrestation de tout dirigeant - civil ou religieux - qui défierait ces mesures draconiennes. 

Les services religieux de la province sont entrés dans la clandestinité et l'Alberta est devenue mondialement connue comme la juridiction qui a arrêté le plus de pasteurs dans le "monde libre".  La situation était telle que le sénateur américain Josh Hawley a demandé à la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale d'envisager d'ajouter le Canada à une liste de surveillance pour violation des droits humains fondamentaux.  Ces mesures ont rendu le travail pastoral très difficile, mais par la grâce de Dieu, tous ceux qui voulaient les sacrements ont pu les recevoir régulièrement.  En fait, à cette époque - comme partout dans le monde - de nombreuses âmes de bonne volonté ont trouvé le trésor de la Tradition. 

Ce qui nous a bien aidé à rendre ce trésor de la Tradition disponible aux âmes, a été l'achat d'une nouvelle chapelle, à Gibbons près d'Edmonton.  Cette petite mission, qui existe depuis près de 30 ans, était à l'agonie car nous ne possédions pas de bâtiment, étant à la merci des locations et des restrictions associées.  Nous avons donc acheté cette chapelle qui peut accueillir près de 90 personnes, et la communauté n'a cessé de croître depuis. La SSPX offre maintenant la messe deux week-ends par mois, et nous prions pour que Dieu envoie plus d'ouvriers dans sa vigne afin que nous puissions servir ces âmes plus fréquemment. Le 23 juin, nous avons eu la joie de célébrer avec les Pères Herkel et May leurs anniversaires sacerdotaux. Ordonnés le même jour à cinq ans d'intervalle, le père Herkel a fêté ses 20 ans et le père May ses 15 ans de sacerdoce.  Le père May est originaire de Rocky Mountain House, la même mission d'où vient le père Herkel, maintenant en fonction à Calgary. Les restrictions provinciales, ayant été suffisamment levées depuis le 23 juin, nous avons pu offrir à nos jubilés une Grand-Messe solennelle et célébrer en leur honneur un "festival" paroissial en plein air auquel ont participé 150 personnes.  Nous avons également été honorés de la présence du père Gerspacher, qui agissait en tant que diacre lors de cette Messe Anniversaire. Nous prions pour obtenir de nombreuses autres vocations canadiennes. 

Dans le but d'encourager les vocations, nous continuerons de demander l'aide de Notre Dame pour notre Institut d'Éducation Chrétienne, afin de faciliter l'éducation de nos enfants, de la maternelle à la 9e année.  L'année dernière, le père Gaydosh a enseigné la religion et l'histoire et a offert la messe et entendu les confessions deux fois par semaine.  Cette forme d'éducation se poursuivra, alors que l'Institut entame sa troisième année d'éducation catholique de qualité pour les enfants de notre paroisse. 

M. l'abbé Steven Reuter, Prieur


Langley, Colombie-Britannique

L'année 2021 a été un défi pour notre apostolat en Colombie Britannique, qui continue de se développer, car les gens sont attirés par la stabilité de la Société et la pertinence de l'enseignement de la Vérité dans la Tradition. Ces derniers mois, nos activités ont été davantage centrées à offrir la Messe et les Sacrements à nos fidèles, sans interruption et, par la même occasion, continuer un minimum de vie communautaire dans le contexte de la Covid-19.

En novembre 2020, tous les services religieux ont été interdits par le gouvernement de la Colombie-Britannique.  Mais, heureusement, les prêtres pouvaient faire leurs visites à domicile pour offrir les services religieux aux résidents, ce qui nous laissait une certaine marge de manœuvre.  De plus, les fidèles pouvaient venir prier en privé à l'église.  Nous avons travaillé dans le cadre des décrets illégaux en interprétant largement leurs significations, alors que nos fidèles les plus dévoués voulaient la messe et les sacrements à tout prix. Cette démarche s'est pourtant heurtée à une surveillance, non pas principalement de la part de la police, mais de la part de gens ordinaires qui étaient informés, par le site Internet du gouvernement, de la manière dont ils pouvaient signaler les services religieux illégaux.  Ainsi, les Pères Guéguen à Nanaimo et Rusak à Langley ont été approchés par des officiers de police, tandis que le Père DeLallo à Vernon a été interrogé par téléphone par un officier du Règlement municipal.  

À Pâques, nous avons été autorisés à célébrer les premières messes en plein air pour un maximum de 50 personnes.  À Langley, nous avons également acheté quelques tentes que nos bons fidèles ont équipées d'avant-toit pour les protéger de la pluie, car nous nous attendions à ce que le scénario de la messe en plein air dure un certain temps.  Pour éviter la présence d'un trop grand nombre de spectateurs indiscrets, ces messes ont eu lieu dans le stationnement derrière l'église.  Une clôture avec un écran d'intimité a été installée, et nous nous sommes engagés dans un programme de "Planter pour Protéger", en plantant quelques cèdres, pour obstruer la vue des spectateurs trop curieux.  Les portes de notre propriété ont également été verrouillées pendant les messes.  Les hélicoptères et les avions au-dessus de nos têtes étaient également à l'ordre du jour. 

Il y a même eu la présence d'un drone qui a suivi l'un de nos surveillants depuis la porte de l'église jusqu'aux tentes de la messe et est resté en vol stationnaire pendant une minute.  Nous avons contacté la police et l'avons informée de cet incident, car nous vivons près d'un aéroport dans une zone interdite aux drones.  Le drone n'est plus revenu.

Finalement, en juin, nous avons été autorisés à revenir à des messes intérieures limitées et la surveillance semble avoir diminué.  Nous nous réjouissons de retrouver un apostolat plus normal, jusqu'à la prochaine vague de Covid-19 ou de pandémie mondiale.

M. l'abbé Gérard Rusak, Prieur


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