Canada : l’Eglise se méfie de l’organisation Développement et Paix

Source: FSSPX Actualités

L'organisation Développement et Paix a fêté ses 50 ans en 2017.

Le cardinal Thomas Collins, archevêque de Toronto, à l’instar de plusieurs autres évêques canadiens, a décidé de bloquer les sommes récoltées lors la quête diocésaine 'ShareLife' au profit de l’organisation Développement et Paix (D&P). Cette association est accusée d’aider des agences faisant la promotion d’idéologies mortifères à travers le monde.

La campagne ShareLife, qui finance plusieurs œuvres caritatives, a versé en 2017 une somme de 800.000 dollars canadiens à D&P. Cette année, l’archidiocèse va donc retenir jusqu’à nouvel ordre les sommes collectées.

Cette décision intervient à la suite des révélations de LifeSite selon lesquelles l'organisation internationale d'aide catholique s'est associée à 40 agences intervenant dans les pays en voie de développement, agences favorables soit à l'avortement, soit à la contraception, soit à l'homosexualité, soit encore au 'transgendérisme'.

Les résultats de l’étude complémentaire de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) sur les bénéficiaires mondiaux de D&P sont allés dans le même sens, suscitant « des inquiétudes alarmantes au sujet de dizaines d'organisations étrangères », déclare le cardinal Collins sur le site de l’archidiocèse, le 11 avril 2018.

« Nous prévoyons, ajoute le prélat, un rapport plus détaillé sur la situation dans les prochains mois. Entre-temps, nous retiendrons notre allocation de 2018 à l'OCCDP [Organisation catholique canadienne de Développement et Paix] jusqu'à ce que plus de renseignements soient fournis à la Conférence épiscopale ».