Si nous ne pouvons guère envoyer nos enfants aux écoles publiques ou pseudo-Catholiques, que pouvons-nous donc faire ? Le choix pour les catholiques se situe donc entre un véritable enseignement à domicile et l’envoi de leurs enfants dans une école véritablement catholique. Les parents qui font l’école à la maison ont beaucoup de mérite : leur choix ne leur facilite pas les choses mais ajoute beaucoup de travail. Dieu leur récompensera. La vraie éducation à domicile exige de la générosité, de grands sacrifices, de la discipline et des capacités de la part des parents, proportionnellement à ce qu’ils enseignent. Les programmes de l’éducation à domicile sont utiles à cet égard. Pour certains cependant, il n’est tout simplement pas possible de s’occuper des besoins normaux d’une famille qui est peut-être en train de s’agrandir et de faire simultanément l’école à la maison à des enfants, d’âges et de niveaux différents. Dans les deux cas, et sans être une obligation pour ceux qui font l’école à la maison de manière suffisante, et s’il y en a une pas trop loin, une bonne école catholique vient secourir la famille. Comme l’enseigne le Pape Pie XI, Dieu n’attend pas des parents qu’ils soient capables de tout faire par eux-mêmes ; la famille n’est pas une Société parfaite, elle a besoin d’aide. Dans une bonne école catholique, les enseignants ont le temps, la capacité et la patience de faire ce que les parents n’ont peut-être pas le temps ou la capacité de faire. L’enseignement et l’exemple des enseignants catholiques sont une confirmation de poids de ce que les parents essaient d’inculquer. Cela, ainsi qu’un bon exemple de la part des autres enfants, tend à la formation d’un véritable caractère.
Le défi auquel sont confrontés les parents catholiques aujourd’hui est immense mais Dieu n’impose pas un fardeau qu’il ne donne pas les grâces de supporter. Ils ont droit aux grâces d’état. Ceux qui y correspondent et font leur devoir sont de véritables héros
Yours sincerely in Christ,
Fr. David Sherry,
District Superior.